Equilibres, IEF et changements !

Juste une mise au point

Soyons clairs, la dernière newsletter était bâclée. Clairement, je l’ai faite vite fait, agacé, tard le soir et au dernier moment. Si c’était à refaire, je décalerais sa sortie d’une journée ou de quelques heures pour faire mieux. Tu me confies ton temps, ton attention et ton soutien et là c’était quand même un peu une bouse. Je ne vais certainement pas me flageller pour ça mais la moindre des choses c’est de reconnaitre l’erreur et d’en tirer des enseignements !

Ah oui une dernière chose importante : Je te présente mes excuses.

Équilibre et instruction en famille (IEF)

La semaine dernière, on a visité une école… une chouette école hein, mais bon… allez je te raconte.

Depuis quelques semaines, nous menons une réflexion sur la continuité de l’IEF pour Sarah. C’est une réflexion un peu complexe qui mêle pragmatisme et émotion alors je vais essayer d’être clair.

Nous constatons que l’IEF c’est génial, vraiment. Sarah s’épanouit comme elle veut, nous sommes très libres dans nos rythmes, la voir évoluer tranquillement c’est vraiment beau. Elle demande tout de même de plus en plus de moments avec d’autres enfants. Ce qui nous est accessible oui, mais nous savons déjà que la demande va aller en grandissant. Notre problématique étant surtout que les copains et copines proches de la maison sont maintenant scolarisées et qu’en juin ce sera plus compliqué avec des déménagements. Du coup les autres familles sont plus loin aussi. Avec deux parents qui travaillent, l’équilibre demande de beaucoup jongler. C’est assez transparent pour Sarah mais c’est une sacrée charge mentale pour nous !

Cet équilibre qui tient la route aujourd’hui, oui, mais repose tout de même sur l’implication des grand-mères. Elles ne se plaignent pas mais certaines situations conflictuelles se compliquent à cause de cette situation. C’est quand même plus difficile d’envoyer chier quelqu’un dont tu dépends par endroit… et puis sans parler de conflit, elles sont chouettes mais le temps fait son oeuvre aussi. Que se passera-t-il quand elle ne seront plus en état de s’en occuper ?

« Bah ouais Cédric mais en même temps ça, ça arrivera de tout façon donc autant donner l’opportunité à Sarah et ses mamys de profiter à fond non ? » 

Ah cette fichue petite voix qui vient toujours faire l’avocat du diable quand je réfléchis à une sujet ! Mais ce sont toujours des questions interessantes tant qu’elle ne me paralysent pas ! Bon alors disons que sur ce point, la balance est plutôt en équilibre.

Un autre angle important : l’équilibre dans la présence parental. Ma compagne ne vit pas forcément hyper bien d’être le parent le moins présent. Souvent, elle culpabilise. Alors bien sûr cela tient avant tout à sa construction et sa socialisation de fille, de femme et de mère. En attendant, ce déséquilibre dans la présence parental la fait un peu souffrir. Il est clair qu’avec une enfant à l’école 4 jours et un mercredi libre, dans un modèle assez « classique », nous serions sur quelque chose de plus équitable dans la répartition de la présence. On peut même se dire que sur certaines « grosses journées » de travail, les mamys peuvent la récupérer à l’école et comme ça tout le monde est content. Ça c’est quand même un argument de poids.

Et puis il y a moi. En ce moment je galère pas mal car je suis en train de rédiger un manuscrit pour une chouette BD. Contrairement à l’écriture de mon premier livre, je n’ai pas autant de relais pour me libérer du temps et de l’espace mentale avec cette charge supplémentaire. Concrètement : ça ne passe pas. Des projets j’en ai d’autres, que ce soit d’édition ou de création d’autres contenus… ce ne sont pas les idées qui manquent. Il est aussi assez clair qu’avec une enfant à l’école, j’aurais vraiment le temps de mener plein de projets.

« Et en même ton plus beau projet c’est de passer du temps avec ta fille non ? Le reste est il si important ? »

Ptin c’est vrai aussi ça… Cette opportunité de passer tout ce temps ensemble, tout le monde ne l’a pas. Pour différentes raisons, c’est aujourd’hui un privilège (même si cela devrait être une simple liberté). Et puis j’ai aussi ce sentiment de trahir Sarah quelque part.

« Ben si elle le vit bien ? Ce n’est pas ça aussi la confiance faite à l’enfant ? De croire en ses capacités d’adaptation ? »

Et si elle le vit mal ?

« Vous la sortirez, même si la loi dit non. Ça tu sais que tu le feras. »

C’est vrai. 

Elle lui a plu cette école. En même temps elle est chouette avec plein d’espace et de libertés, des arbres, des animaux, le tout sans se ruiner non plus. Le seul truc qu’elle a retenu de pas top Sarah, c’est le bruit. La visite se passait vraiment au top, elle s’était déjà fait deux copines en trente secondes, et puis nous somme passé dans un endroit un peu restreint avec beaucoup d’enfants qui crient. Ça, ça l’a bloquée. Il parait que le bruit à la cantine c’est aussi quelque chose de compliqué à gérer pour un peu tous les enfants scolarisés. Je lui ai rappelé qu’elle a un casque anti bruit et elle a dit « ah oui ça va alors ».

Bien sûr il y a le sujet de l’autorisation. Pour l’année prochaine, c’est réglé, c’est positif. C’est aussi ce qui peut permettre de tenter l’école cette année là en sachant qu’on peut la sortir si besoin sans que cela ne nécessite un combat administratif. Alors que si on se retrouve à devoir la scolariser l’année d’après, elle devra non seulement découvrir l’école mais en plus se prendre l’exigence scolaire du CP… 

Bref, tout ceci n’est pas évident. Peser le pour et le contre, faire face à ses convictions, à ses contradictions et aussi à ses propres besoins et aspirations. J’ai toujours détester cette phrase « Choisir c’est renoncer ». Elle est élitiste et culpabilisante au possible. Je préfère largement la phrase « Choisir c’est assumer » qui évoque plus le processus de décision avec ses contradictions. Nous ne savons pas encore ce qu’il adviendra mais je voulais te partager ces réflexions un peu casse-tête par moment.

Bienvenue dans ma tête !

Performance incroyable !

Mon record d’écoutes sur 1 mois complet !

Merci 126 milles fois pour ton soutien, les écoutes et les partages ! C’est juste énorme de voir à quel point tout le projet évolue et se développe. Moi je trouve ça énorme ! MERCI

Changement de look sur Instagram

J’aime bien mon compte instagram, et surtout la communauté qui le suit ! Mais (bah oui y’a un mais), je trouve qu’il lui manque une identité spécifique. Alors je me suis lancé dans l’aventure de trouver une identité graphique sympa. Vous avez surement remarqué que j’ai fait quelques test en mode « bricolage maison ». C’est sympa mais pas foufou non plus. Alors j’ai fais appel à un pro. Et voici juste après les extraits de que cela pourrait donner en regarder le feed, et quelques modèles de réels :

2 Docus à voir

Pour voir l’enfance autrement

Les méthodes pédagogiques utilisées pour éduquer nos enfants ne sont-elles pas dépassées ? Et si on allait voir ?

C’est le pari passionnant du réalisateur Erwin Wagenhofer. De la France à la Chine, de l’Allemagne aux États-Unis, « Alphabet » questionne un système éducatif qui privilégie la performance au détriment de la créativité et de l’imagination. En exposant au grand jour les limites d’un modèle hérité de la révolution industrielle, pédagogues, chercheurs, scientifiques, chefs d’entreprise et élèves abordent le rôle de l’enseignement et envisagent des voies alternatives à nos pratiques actuelles.

Je l’ai juste adoré. Il nous montre à quel point, même dans un système, on peut développer les potentiels de l’enfant. À une condition : lui faire confiance.

Le film qui a changé ma vie (rien que ça !)

En 2018, pendant mon congé paternité, j’étais déjà convaincu que l’éducation sans violences était la clé et serait mon chemin. Mais une partie de moi se disait tout de même que c’est bien gentil mais à l’échelle d’une société… est-ce vraiment possible ?

Oui ça l’est. C’est la réponse que m’a fournit le film de Marion Cuerq. Avec un peu de recul c’est aussi ce qui nous montre ce que sera décisif sur le sujet : la volonté politique.

Nouvelle rubrique récurrente !

Chat GPT est une intelligence artificielle entrainée à donner des réponses pertinentes en se basant sur les connaissance accessibles jusqu’en 2021. Comme je me suis pris un abonnement, je te partage certaines questions pour voir ce qu’il pourrait en dire ! Je ferai surement une boite à question sur instagram pour la prochaine

UNE QUESTION À CHATGPT

Il y a-t-il un intérêt à allaiter au sein son enfant au-delà de 6 mois ?

Je ne suis pas médecin, mais je peux partager quelques informations générales sur l’allaitement au sein au-delà de 6 mois, basées sur les connaissances actuelles. Il est important de consulter un professionnel de la santé pour discuter de la situation spécifique de votre enfant et de vos besoins.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF, il est recommandé d’allaiter exclusivement au sein pendant les 6 premiers mois de vie, puis d’introduire progressivement des aliments complémentaires tout en continuant à allaiter jusqu’à l’âge de 2 ans ou plus, en fonction des besoins de l’enfant et de la mère.

Voici quelques avantages potentiels de l’allaitement au sein au-delà de 6 mois :

  1. Nutrition : Le lait maternel continue de fournir des nutriments essentiels, des vitamines et des minéraux, même après l’introduction d’aliments solides.
  2. Immunité : Le lait maternel contient des anticorps et d’autres facteurs immunitaires qui aident à protéger l’enfant contre les infections et les maladies.
  3. Développement cognitif : Certaines études suggèrent qu’un allaitement prolongé peut avoir des effets bénéfiques sur le développement cognitif de l’enfant.
  4. Santé maternelle : L’allaitement peut offrir des avantages pour la santé de la mère, notamment une perte de poids post-partum plus rapide, une réduction du risque de cancer du sein et de l’ovaire, et une diminution du risque d’ostéoporose.
  5. Lien émotionnel : L’allaitement prolongé peut renforcer le lien affectif entre la mère et l’enfant.

Cependant, chaque famille est unique et il est important de tenir compte des besoins et des préférences individuelles de la mère et de l’enfant. Certaines mères peuvent choisir de sevrer leur enfant avant 2 ans pour diverses raisons, et il est essentiel de respecter ces choix. Parlez-en à votre médecin ou à un spécialiste de la santé pour discuter de la meilleure approche pour vous et votre enfant.