Réflexions persos et actus

Je ne dis rien et ça me ronge un peu…

Vous l’avez surement vu passer… Lucas, Ambre, Lindsay… les prénoms de ces enfants qui ont mis fin à leurs jours suite à du harcèlement scolaire. Selon l’association « Hugo », il y en a eu 22 en 2021. Presque 2 enfants par mois…

Rappelons aussi que 10% des enfants disent subir du harcèlement à l’école. Ça fait 1,2 millions. Des enfants qui ne meurent pas mais qui sont marqués pour longtemps.

Ce qui me ronge, c’est que je n’ose pas prendre la parole sur les réseaux par peur d’être taxé de récupération. Pourtant, il me parait important de pointer du doigt le fait que le système scolaire connait d’énormes défaillances sur le sujet. Bon, sincèrement, avec 12,6 millions d’élèves et des moyens humains et matériels qui fondent comme neige au soleil, rien de très étonnant. Ce que je trouve tout même hallucinant c’est qu’en même temps, avec ces chiffres terribles, le gouvernement s’est dit que c’était une bonne idée de supprimer aux parents la possibilité de protéger leur enfant librement en le retirant de cet environnement violent., en interdisant l’instruction en famille (IEF).

Les chiffres de FELICIA (regroupement des assos IEF) montrent que 90% des situations en IEF durent justement 1 an ou 2, dans l’immense majorité des cas à cause de harcèlement ou de phobie scolaire (plutôt liée à une violence institutionnelle dénoncée par le Défenseur des droits).

Pourtant, lors des débats de la loi de 2022 sur le harcèlement scolaire, le Sénat avait validé un amendement permettant une autorisation IEF de plein droit en cas de harcèlement. Point balayé par la majorité lors du passage final à l’Assemblée Nationale.

André Stern écrivait dans une tribune sur l’interdiction de l’IEF : « la liberté c’est comme le gilet de sauvetage sous le siège en avion : on sait très bien qu’on a peu de chance de l’utiliser mais on aime qu’il soit là ». 

Je pense avec une immense tristesse et une certaine colère à ces enfants, ces parents, ces familles, qui n’ont plus leur gilet et qui voient la catastrophe se rapprocher sans espoir.

Qu’auraient répondu ces enfants si on leur avait dit « tu sais, tu peux être loin de tes bourreaux, le temps d’aller mieux, de te reconstruire ? » Quitte à ce qu’il y ait des aides adaptées pour la famille bien sûr. Seraient iels encore parmi nous ? Je ne sais pas. Et nous ne le saurons jamais. La seule certitude que j’ai, c’est que pour des raisons politiques, cette chance de protéger librement leurs enfants est retirée au parents.

Cela fait des mois que je vois des noms passer, que cette réflexion me bouffe à chaque fois. Je ne veux pas en effet que cela passe pour de la récupération, car ce n’est pas le cas. Le silence des assos IEF est par ailleurs assourdissant sur ce point.

Alors je te pose la question :

Est ce qu’on prend le sujet, pour parler d’IEF, en ce basant sur ces situations dramatiques ?

2 conférences en juin !

Tu viens on se voit en vrai ? 

Le 16 juin 14h30 à Villenave d’Ornon (33)

RDV dans les locaux de LBDC Formation pour une nouvelle conférence en rodage et gratuite & kids friendly !

Selon le dictionnaire Le Robert, le bon sens cest la capacité de bien juger, sans passion. Facile non ? Surtout en parentalité hein. La passion, les émotions sont totalement absentes de nos jugements… bien évidemment que non. 

Alors comment savoir quels repères utiliser ? L’éducation que nous avons reçu ? Ce que la société nous dit que nos enfants devraient être ? 

Commençons par voir l’enfant comme un sujet de droit et non seulement comme un objet d’éducation et voyons ce que nous disent les Droits de l’enfant. Et si c’était une chouette boussole ?

Le 29 juin 17h30 à Kembs-Loéchlé (68)

À l’occasion du festival Grandir Ensemble de l’association TZAMA, j’ai le plaisir de vous proposer ma conférence sur les enjeux des paternités en 2023. L’entrée est à 5€ et c’est kids friendly !

Quel héritage portons nous dans notre société et notre culture lorsque l’on devient père ?

Faisons un tour dans l’Histoire des paternités pour voir l’évolution de ce rôle si important dans la société et l’héritage que nous pouvons encore observer aujourd’hui.

Prenons aussi le temps de parler des solutions pour avancer efficacement et proposer à nos enfants de nouveaux modèles relationnels pour faire avancer la société.

Les sponsors du podcast en juin

MAY APP

Toute une équipe médicale experte, avec toi, dans ta poche !

Merci à l’application MAY de soutenir le podcast ce mois-ci !

J’aurais tellement aimé qu’un tel support existe quand je suis devenu parent ! Entre le chat 7j/7, les ressources adaptées et les podcast, c’est génial !

Pour en profiter toi aussi, nous t’offrons 20% de réduction sur l’abonnement avec le code PAPATRIARCAT !

LE BONHEUR DE S’INSTRUIRE

Activités, comptines, audios, vidéos… un programme complet hyper accessible !

Trouver des activités pour la journée, le soir, le WE ou les vacances, ça peut vite être une grosse charge mentale. Mon amie Anaïs du compte instagram Les instants de bonheur propose un programme génial et hyper complet qui s’appelle Le bonheur de s’instruire !

En ce moment il est exceptionnellement à -50% ! Oui, moitié prix ! C’est le moment d’en profiter

Ayant fait cette newsletter pour m’exprimer librement avec toi, je tiens à préciser que ce dernier sponsoring est à titre gracieux. L’activité d’Anaïs est en danger, tout comme son équilibre familial. J’aide une amie dont je connais les qualités humaines et aussi la grande compétence sur les contenus

UNE QUESTION À CHATGPT

Maintenant, ChatGPT est capable de lire des documents PDF. Je lui ai donc soumis l’Observation générale n°13 du Comité des Droits de l’enfant en lui posant cette question :

En te basant sur ce document : https://www.right-to-education.org/sites/right-to-education…, , dis moi si l’isolement de l’enfant à visée punitive peut être considéré comme une violence ?

Selon le document, l’isolement de l’enfant à visée punitive est effectivement considéré comme une forme de violence. Voici l’extrait pertinent du document :

« Les châtiments corporels et autres formes cruelles ou dégradantes de châtiments constituent une forme de violence. Ils sont humiliants pour l’enfant et l’isolement de l’enfant à visée punitive peut être considéré comme une violence psychologique, et, en fonction du contexte, comme une violence physique. » (Page 8)

Vous pouvez consulter le document pour plus de détails.

Je suis sûr que si une IA y arrive, les humains peuvent le comprendre aussi !