Échec et polémique

As tu remarqué ?

Il n’y a pas eu de newsletter il y a 2 semaines… tu sais pourquoi ? Parce que je n’avais pas l’énergie pour, tout simplement.

Pendant un moment j’ai pensé à pondre un truc vite fait, un peu facile, superficiel, “histoire de”… et puis non. Si je n’ai rien à dire ou si je n’ai pas l’enthousiasme pour, je ne le ferai pas. J’ai lancé cette newsletter pour avoir un espace libre d’échange loin des algorithmes. Alors avoir la sensation de “me forcer” était vraiment complètement décalé par rapport à l’objectif.

Maintenant, parlons un peu de ce qui amène cette situation : c’était trop. Tout simplement. Très sollicité par mes proches, par mon travail, par mes projets. À tel point que je suis sur un chouette projet de BD mais je n’arrivais plus à avancer dessus. Les polémiques incessantes qui nous ramènent des décennies en arrière sur l’éducation et les droits de l’enfant, celles sur le sexisme et tous les autres sujets qui me valent des insultes quotidiennes en MP ou en commentaires sur les différents réseaux sociaux. C’était trop. Pour autant, je ne lâche rien.

Alors attention hein, je vais très bien ! J’ai la chance de mon parcours de vie et de savoir gérer mon énergie. Il y a eu ce week-end d’EVG de mon ami qui m’a fait souffler loin de tout. C’était vraiment bienvenu ! Bon… l’histoire nous dira qu’à (bientôt) 40 ans la récupération est compliquée mais ça valait le coup.

Tout ça pour dire que j’ai baissé le rythme pour me recentrer sur mes priorités. Parmi ces dernières : valider des contrats pour assurer les finances ! C’est vrai que nous n’en avons pas parlé depuis la newsletter #3 et ma rémunération mais la vie d’entrepreneur, c’est ça aussi : l’insécurité financière et comment la gérer. En attendant que du soutien régulier se stabilise sur Papatriarcat+, par exemple, il faut bien aller chercher les contrats ! 

Bref, tout ça pour te dire que l’absence de newsletter au rythme habituel n’a rien à voir avec le plaisir que j’ai à la créer. Simple passage en mode économie d’énergie.

C’est l’occasion de se parler aussi de ce qui est moins agréable. Je ne dirai pas de “ce qui ne va pas tu vois” parce qu’en fait ça va. C’est juste des moments plus compliqué, pas agréables. Dans ces moments, je vois tout l’intérêt de penser en processus et non en résultat. Je sais que, me concernant, c’est ce qui empêche les gros craquages. Sentir le truc venir, réajuster, repartir tranquillement. Bien entendu cela n’empêche pas les truc énormes qui arrivent aussi.

On pourrait donc se dire que c’est un échec : je n’ai pas réussi à tenir mon rythme de publication prévu. C’est vrai. Mais je vais rester à me dire que j’ai réussi à faire le nécessaire pour me sentir bien et tenir sur la durée. Car c’est un marathon de plusieurs années qui est devant moi !

Du coup ce n’est pas la newsletter la plus joyeuse ou celle qui donne une grande motivation mais c’est moi, sans filtre.

L’autre polémique du moment

Ces parents immondes qui exposent leurs enfants

Vous ne l’avez peut être pas vu passer mais le sujet a un peu bousculé sur instagram il y a peu. Un réel d’Alice @je.suis.une.sorcière pour parler de la récupération des images d’enfant par les pédocriminels, contrebalancé par un article de Renée Greusard pour nuancer et relancé par Juliette Katz, que cela a franchement mit en rogne. J’avais évoqué le sujet me concernant dans un épisode spécial. Juliette l’a écouté d’ailleurs et nous avons beaucoup échangé. Parce que comme d’autres sujets qui touchent aux droits de l’enfant, ce n’est pas noir ou blanc.

Ce serait chouette de faire une table ronde sur ce sujet avec différents profils non ?

Le programme de mai juin

Jeudi 25 mai : c’est un couple qui sera dans le podcast pour nous parler de vide famille et entreprenariat ! J’ai le plaisir de recevoir Amélie et Vincent qui sont derrière la marque Tziganette et qui vous nous dévoiler beaucoup de choses. Précision : ce n’est absolument pas un épisode sponsorisé. Juste 2 très chouettes personnes 

Jeudi 1er juin : après un décalage il y a quelques temps, Xavier Ouvrard, PDG de Babilou Family répond à mes questions sur son parcours de vie, de père et d’homme. Toujours pas de sponso (est ce que je m’auto pigeonne ?)

Jeudi 8 juin : “Tes émotions sont belles alors vis les” ça te parle ? C’est une phrase emblématique de Pipouette !  Nathalie Moreno, sa créatrice vient nous en parler sans tabou, même sur le prix. Alors là par contre… ah ben non ! Toujours pas sponso ! J’avais juste envie de vous faire découvrir Nathalie

Jeudi 15 juin : nous voyageons en recevant Mélanie Bilodeau ! Elle est psychoéducatrice ! Tu ne connais pas ? Normal cela n’existe pas chez nous ! Elle nous vient du Québec et je suis ravi de ce bel échange qui permet de sortir un peu de la vision franco-française !

Les bonus de Papatriarcat+

Samedi 28 mai : nous revenons avec Amélie et Vincent sur l’exposition de leurs enfants sur les réseaux sociaux. Toujours sans tabou et sans jugement. Comment ce la se passe chez eux ?

Samedi 3 juin : j’aurai officiellement 40 ans ce jours là ! Mais bon on s’en fout le sujet c’est le bonus. Ce sera la partie 2 de la revue d’actualité sur l’article de l’Obs !

Samedi 10 juin : nous finirons la revue d’actualité avec une partie 3 et mon avis global sur ce dossier. 

Samedi 20 mai : nous revenons avec Mélanie Bilodeau sur les différences et similitudes de culture entre la France et le Québec. En ce qui concerne la parentalité en tout cas.

UNE QUESTION À CHATGPT

Comment aider les parents qui se sentent démunis face aux crises émotionnelles de leur jeune enfant ?

Il est tout à fait normal que les parents se sentent parfois démunis face aux crises émotionnelles de leur jeune enfant. Voici quelques conseils qui pourraient aider :

  1. Comprendre les émotions de l’enfant : Les enfants sont souvent submergés par leurs émotions et ne savent pas comment les gérer. Il est important de comprendre que ces émotions sont réelles et intenses pour eux.
  2. Rester calme : Les enfants prennent souvent exemple sur leurs parents. Si vous restez calme et maîtrisez vos propres émotions, votre enfant sera plus susceptible de faire de même.
  3. Écouter et valider leurs sentiments : Il est important de montrer à votre enfant que vous comprenez ce qu’il ressent et que ses émotions sont valides. Cela peut l’aider à se sentir compris et soutenu.
  4. Enseigner des techniques de gestion des émotions : Cela peut inclure des techniques de respiration profonde, des exercices de relaxation ou même des activités physiques comme courir ou sauter pour aider à libérer l’énergie émotionnelle.
  5. Créer un environnement sûr et aimant : Assurez-vous que votre enfant sait qu’il est aimé et en sécurité, même lorsqu’il traverse des moments difficiles.
  6. Consulter un professionnel si nécessaire : Si les crises émotionnelles de votre enfant sont fréquentes ou sévères, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé mentale pour enfants.

Il est important de se rappeler que chaque enfant est unique et que ce qui fonctionne pour un enfant peut ne pas fonctionner pour un autre. Il peut être nécessaire d’essayer différentes approches pour voir ce qui fonctionne le mieux pour votre enfant.

Mais si c’est le parent qui ne va pas bien, comment l’aider ?

Il est tout aussi important de prendre soin de la santé mentale des parents. Voici quelques suggestions pour aider un parent qui ne se sent pas bien :

  1. Reconnaître le problème : La première étape pour aider un parent qui ne se sent pas bien est de reconnaître qu’il y a un problème. Il est important de ne pas ignorer les sentiments de tristesse, d’anxiété ou de stress.
  2. Chercher du soutien : Les parents peuvent souvent se sentir isolés dans leurs difficultés. Il peut être utile de chercher du soutien auprès d’amis, de la famille ou de groupes de soutien pour parents.
  3. Prendre soin de sa santé physique : Le bien-être physique peut avoir un impact significatif sur le bien-être mental. Il est important de manger sainement, de faire de l’exercice régulièrement et de dormir suffisamment.
  4. Prendre du temps pour soi : Il est important pour les parents de prendre du temps pour eux-mêmes, que ce soit pour pratiquer un hobby, lire un livre, méditer ou simplement se détendre.
  5. Consulter un professionnel : Si un parent se sent dépassé par ses émotions ou s’il a des pensées de désespoir, il est important de consulter un professionnel de la santé mentale.
  6. Pratiquer la pleine conscience et la relaxation : Des techniques comme la méditation, la respiration profonde ou le yoga peuvent aider à réduire le stress et l’anxiété.
  7. Établir des limites : Il est important pour les parents de savoir qu’il est acceptable de dire non et de mettre des limites pour préserver leur santé mentale.

Il est important de se rappeler que prendre soin de soi n’est pas un signe d’égoïsme, mais une nécessité pour être capable de prendre soin des autres. Si un parent ne se sent pas bien, il est moins capable de prendre soin de son enfant de manière efficace. Prendre soin de sa propre santé mentale est donc bénéfique pour toute la famille.